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Public Administration | Perspective d’administration publique

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Une administration publique efficace est capitale pour le progrès et l’avancement du pays Il s’agit d’organiser, d’administrer et de gérer les affaires publiques de l’état incluant les mairies avec plus de rigueur et de professionnalisme. Une mauvaise administration publique est une contrainte majeure à la réussite de nos stratégies de développement. Notre administration publique souffre en effet des multiples faiblesses qu’on doit obligatoirement identifier et corriger si on veut vraiment améliorer la vie de nos concitoyens aussi bien que notre compétitivité à l’échelle internationale. Parmi ces faiblesses on peut citer la mauvaise gouvernance caractérisée par la lourdeur administrative, l’immobilisme, l’ingérence politique, le communalisme, le casteisme, le gaspillage, l’opacité, l’impunité, le favoritisme, le népotisme, la fraude et la corruption.

L’administration publique repose sur les institutions étatiques qui elles-mêmes dépendent en grande partie sur la qualité de ses ressources humaines. Une sélection judicieuse et rigoureuse du personnel de ces institutions est primordiale. L’administration publique est impérativement appelée à se réinventer et à se restructurer pour accompagner le développement durable sur le plan économique, sociale et environnementale. Il faut d’abord s’engager à chasser les ingérences et les nominations politiques au niveau des institutions publiques. Ensuite, il faut une volonté politique tenace et cohérente pour mater la mauvaise gouvernance et rétablir la transparence, la méritocratie et la recevabilité.

  Le pouvoir centrale doit venir avec un vaste chantier de réforme et un plan stratégique à moyen et à long terme pour améliorer ses capacités humaines, organisationnelles et administratives. Une telle réforme doit tendre vers une meilleure qualité des prestations de services publiques basée sur la culture de l’efficience et de l’efficacité, la valorisation des ressources humaines, la simplification des procédures administratives, l’amélioration de la transparence, le droit d’accès à l’information, la participation des citoyens, la lutte contre la corruption, la formation continue et un code d’éthique et de déontologie pour les fonctionnaires. Le recrutement des fonctionnaires et le choix des dirigeants des institutions publiques doivent se faire avec plus d’attention et sans ingérence politique en choisissant des personnes dévoués, compétentes, intègres et patriotiques.

Une remise en ordre de la PSC, la LGSC, la DFSC et d’autres institutions est devenue imminente. Un comité national ou parlementaire comprenant les meilleurs éléments du pouvoir et de l’opposition (faute d’un sénat) devrait se charger de la sélection des directeurs et des membres du conseil d’administration des institutions publiques et parapubliques. Il faut aussi mettre l’administration à l’heure de la technologie de l’information et la communication. L’administration électronique est perçue comme le moyen d’accroître la transparence vis-à-vis des citoyens et de lutter contre la corruption. Pour s’améliorer constamment, les institutions ont besoin d’une cellule spécialisée responsable de la recherche, de l’innovation, de la vérification et des relations publiques. Le rapport annuel de l’audit doit recevoir l’attention qu’il mérite et la « Public Accounts Committee » doit être investi de plus de pouvoir exécutif. Les parlementaires et les fonctionnaires supérieures qui font une mauvaise utilisation de l’argent publique devraient répondre de leurs actes et être pénalisés en conséquence.

Le statu quo serait fatal pour la nation surtout avec le Coronavirus.

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